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Le déplacement professionnel : tempus fugit

Pauline Tannai

Dans cette chronique, Pauline Tannai, avocate associée au sein du cabinet Hakiki Associés, revient sur un arrêt du 13 mars 2024. Dans cette décision, la Cour de cassation a décidé que le fait pour un salarié de rester joignable pour ses collaborateurs ne suffit pas à caractériser qu’il se tient à la disposition de l’employeur et qu’il se conforme à ses directives sans pouvoir vaquer à ses occupations personnelles.

Le temps de déplacement professionnel fuit et échappe à la qualification de temps de travail effectif. La Cour de cassation a rendu un arrêt en la matière qui rappelle sa position classique dans une espèce particulière (arrêt du 13 mars 2024). Selon la chambre sociale, en situation de déplacement professionnel, le fait qu’un salarié « restait joignable pour ses collaborateurs qui pouvaient prendre son attache, aussi bien quand il se trouvait effectivement à l’étranger que durant son temps de voyage » ne suffit pas à caractériser qu’il devait se tenir à la disposition de l’employeur et qu’il se conformait à ses directives sans pouvoir vaquer à ses occupations personnelles.

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